Fait assez rare pour être souligné, ce beau cabriolet Type E Série 2 a été la propriété du même collectionneur durant les 27 dernières années, période pendant laquelle celui-ci a parcouru environ 10 000 kms à son bord.
Livrée neuve en 1970 aux Etats-Unis comme environ 70 % des Jaguar Type E, notre exemplaire a retrouvé le sol britannique au début des années ’90. En l’absence d’information concernant cette période, nous supposons que c’est à cette époque qu’elle a fait l’objet d’une rénovation de qualité.
En 1996, ce beau cabriolet Série 2 traverse la Manche lorsque son dernier propriétaire en fait l’acquisition. Elle est alors immatriculée en France en carte-grise normale.
Selon le dossier dont nous disposons, différents travaux d’entretien courant ont été régulièrement effectués auxquels s’ajoute une réfection de la culasse afin de garantir l’usage sans crainte de l’essence sans plomb. Notons aussi la reprise de l’étanchéité des carters moteur et pont.
L’excellent état extérieur comme intérieur de notre Type E roadster est un indicateur sans faille de la qualité de l’auto, particulièrement si l’on considère qu’aucune reprise de tôlerie ou de peinture n’a été nécessaire depuis bientôt 30 ans.
Parfaitement tendue, la peinture offre brillant et profondeur. Notons tout au plus un minuscule accroc sur la porte de coffre.
Les alignements de carrosserie, portes, coffre et notamment le capot sont excellents et les différents éléments y compris les planchers ne présentent aucune trace de corrosion.
La sellerie en cuir beige est impeccable. Elle est à ce point conforme à ce qui doit être dans une Type E Série 2 que l’on est en droit de se demander si elle ne serait pas d’origine.
La capote est neuve et a été réalisée avec soin en alpaga noir.
Accastillage, chromes, accessoires et équipements sont d’origines, conformes et en très bon état, tout comme les jantes fils chromés (et la roue de secours identique).
Sortant tout juste d’une révision complète, rien n’est à signaler au niveau mécanique. Le 6 cylindre XK de 4.2 litres démarre instantanément en émettant ce son plein et feutré si caractéristique.
La direction, l’embrayage et la boîte 4 se manœuvre aisément, même pour un conducteur peu aguerri aux autos anciennes.
Comme il se doit avec une bonne Type E Série 2, notre cabriolet est souple et facile à conduire, freine droit et fort, ne chauffe pas et offre des accélérations et des reprises qui surprendrons encore les autres automobilistes.
Bienvenu dans le mythe !
Présentée lors du Salon de Genève en mars 1961, la Jaguar E-Type, de son vrai nom, y fit sensation.
Issue directement de la course, en terme de style autant que de technique, elle marqua une rupture dans les productions Jaguar par sa modernité en comparaison avec les XK 150 qu’elle remplaçait.
Pour la concurrence, ce fut un coup de semonce ! Pour une fraction du prix d’une Ferrari ou d’une Maserati, la Type E offrait des performances comparables (240 km/h !), des suspensions indépendantes et une direction à crémaillère modernes associées à une carrosserie semi-monocoque aux lignes ébouriffantes. Seule la vieille boîte de vitesses Moss à 1ère non synchronisée gâchait un peu le tableau.
A compter de cette date, Jaguar n’aura de cesse de faire évoluer la Type E afin de gommer ses quelques défauts de jeunesse et l’adapter à l’évolution des techniques et des réglementations.
La 4.2 litres remplace la 3.8 litres à l’été 1964 avec une nouvelle boîte moderne des freins améliorés et des sièges plus confortables.
En aout 1968 apparaît la Type E Série 2 dont les phares, feux et pare-chocs ont été mis en conformité avec les lois américaines, en parallèle de quelques variations d’aménagement intérieur liées à la sécurité (poignés encastrées, touches pianos à la place des interrupteurs, Neiman, entre autres).
Ces évolutions esthétiques parfois controversées s’accompagne de notables améliorations techniques visant à procurer une facilité d’usage et un confort de conduite accrus (freins Girling avec étriers avant à 3 pistons, radiateur d’eau élargi avec 2 ventilateurs électriques, etc… ).
Les Type E séries 2 destinées au marché US (comme les Série 1 de la dernière année) sont équipées de 2 carburateurs Stromberg en remplacement des 3 classiques SU afin de satisfaire aux normes de lutte contre la pollution déjà en vigueur aux Etats-Unis. La puissance ressort alors à 246 ch SAE contre 269 ch aux versions européennes. Elles sont normalement équipées du pont court (3.54/1) garantissant de belles accélérations (moins de 8 s de 0 à 100 km/h) en contrepartie d’une moindre vitesse de pointe de l’ordre de 210 km/h, ce qui semble aujourd’hui bien suffisant !
Comme le soulignaient les journalistes de l’époque, la Type E Série 2 propose le charme des sixties tout en ayant déjà un pied dans les années ’70 en terme de facilité d’utilisation.
La Type E Série 3 remplace la Série 2 en mars 1971 et inaugure le nouveau V12 Jaguar ainsi qu’un grand nombre de changements esthétiques, l’ensemble donnant à cette dernière version un caractère de grosse GT et une philosophie très différentes des précédentes E.
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