Carnet de route

L’entretien d’une automobile d’exception ne peut être laissé au hasard. Chaque composant, chaque fluide et chaque réglage joue un rôle essentiel dans la préservation des performances et de la fiabilité du véhicule. Le programme de maintenance Carsup repose sur une approche méthodique et progressive, garantissant une couverture complète des besoins mécaniques au fil des années.

Alors que certains prévoyaient la disparition du V12 Ferrari dès 2012, la marque au cheval cabré aura réussi à défier les pronostics. Après la F12 Berlinetta et la 812 Superfast, Ferrari réitère et dévoile la 12 Cilindri (prononcez « Dodici Cilindri »), avec comme un air d’hommage à son moteur historique. Avec un V12 offrant 830 chevaux et une zone rouge perchée à pas moins de 9 500 tr/min, elle est sans doute la dernière de sa lignée.

Alors que Renault et Alpine continuent leur étroite collaboration, les deux constructeurs français dévoilent simultanément la Renault 5 nouvelle génération et l’Alpine A290. Plutôt semblables, ces deux cousines offrent pourtant deux univers bien différents. L’esprit Alpine et la sportivité sont indéniablement présents dans cette A290, la première 100% électrique de la marque.

La 911 aura conservé son moteur thermique intact pendant de nombreuses années. Cette fois-ci, l’évolution prend le pas sur la tradition et nous offre la première 911 hybride de l’histoire. Cette nouvelle motorisation apparaît à l’occasion du restylage de la génération 992, et ce dans une seule version, la GTS.

La Porsche 911 est l’archétype de la voiture de sport et son histoire, longue de 60 ans, est un roman. La première 911 de série quitte la chaîne d’assemblage de Stuttgart-Zuffenhausen le 14 septembre 1964. C’est une voiture entièrement nouvelle, propulsée par un inédit 6 cylindres à plat refroidi par air, à lubrification par carter sec, de 2 litres et 130 ch autorisant 210 km/h en pointe. Elle ne reprend aucun élément de sa grande sœur, la 356. La 911 Turbo de série, type 930, est présentée au salon de Paris 1974...

Si belle, au point d’être considérée comme un jalon du design automobile, et d’avoir intégré les collections de l’un des plus grands musées d’art contemporain du monde. Si audacieuse, qu’Enzo Ferrari lui-même, pourtant si taiseux d’ordinaire, se serait fendu d’un commentaire élogieux à son sujet lors de sa sortie. Si désirable, que ceux qui n’ont pas eu la chance de la conduire lui inventent des défauts. Si rare, et pourtant produite à 77 000 exemplaires dans ses différentes versions.

Présentée en octobre 1984 au Salon de Paris où elle fit sensation, la Ferrari Testarossa est à présent une « classique ». Force est de constater que malgré son âge, elle reste une auto très impressionnante.

L’association d’un joli château et d’une Aston Martin semble naturelle tant cette marque est empreinte d’une indéniable connotation aristocratique. Depuis ses origines remontant à 1913, en passant par la longue période sous l’égide inspirée de Sir David Brown jusqu’aux difficiles années 70 et 80 et les faillites à répétition, Aston Martin s’est limitée à la commercialisation en très petites séries d’automobiles exclusives de grande qualité que leur prix astronomique réservait aux seuls amateurs très fortunés.

Depuis plusieurs années, Alfa Romeo renoue avec son riche passé sportif et entend le faire savoir. En préambule d’un retour en F1 qui comptera six saisons consécutives dans la catégorie reine de 2018 à 2023, Alfa Romeo commercialise dès 2007 des modèles exclusifs au caractère bien trempé reprenant des noms évocateurs de son histoire. La magnifique 8C précède ainsi la 4C, qui sera suivie de la Giulia Quadrifoglio épaulée d’une version dévergondée, la GTAm. Plus récemment, la firme italienne créait la surprise en pénétrant un domaine où on ne l’attendait peut-être pas. Tel le Phénix renaissant de ses cendres, l’Alfa Romeo 33 Stradale nous revient en 2023 sous la forme d’une supercar.