Carnet de route

A l’opposé de Pininfarina ou Bertone, Giovanni Michelotti reste méconnu. On lui doit pourtant le dessin de centaines d’automobiles dont nombre de Ferrari, Maserati, BMW, Triumph et même l’Alpine A108 dont dérive la Berlinette A110. Il est considéré comme le designer le plus prolifique des années 50 à fin 70. Attaché à son indépendance autant qu’à sa liberté de créativité, il ne travaillera qu’en association avec les constructeurs et les grands carrossiers, déclinant toute offre de poste. On lui prête d’ailleurs les mots suivants : “Un chameau est un cheval dessiné par le designer suite à une réunion avec les directeurs”.

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À l’inverse d’un certain Enzo, qui se souvient des 4 frères Maserati : Alfieri, Ernesto, Bindo et Ettore ? L’officine est fondée en 1914 par Alfieri auquel se joignent ses 3 frères pour présenter en 1926 la 1ère vraie Maserati : la Tipo 26 de compétition. Le décès d’Alfieri entraîne des difficultés et la société est vendue dès 1937 à la famille Orsi qui, plus étonnant, revendra Maserati à Citroën en 1968. Après de nombreuses cessions, Maserati se trouve de nouveau aux côtés de Citroën au sein du groupe Stellantis après avoir appartenu à Ferrari !

Nick Mason, le célèbre batteur des Pink Floyd, a deux passions : la musique et les voitures. Il possède plus de quarante autos exceptionnelles dont un des 36 exemplaires de la légendaire Ferrari 250 GTO. Vendue neuve par l’usine en juin 1962 cette GTO, châssis 3757 GT, est la 13ème assemblée et Nick Mason l’a acquise en 1978, ce qui fait de lui l’un des plus anciens propriétaires de 250 GTO. Nick Mason est aussi businessman et conseiller en investissements automobiles. Grand musicien, fin collectionneur et grand pilote, et enfin grand homme d’affaires : that’s rock-n-roll !

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Certaines voitures, qu'elles soient de conception classique et raffinées ou innovantes et conçues à partir de zéro, se sont révélées stupéfiantes. Il en est ainsi de la Mercedes 300 SL. Dérivée de la 300 SL de course victorieuse des 24 Heures du Mans 1952, la version route dévoilée en 1954 en conserve le châssis tubulaire ultra léger, les spectaculaires portes papillons, les suspensions à 4 roues indépendantes et y ajoute l’injection directe, la distribution desmodromique (rappel commandé des soupapes) et une lubrification à carter sec ! Un condensé de modernité de 215 ch et 260 km/h avec le pont long, soit la voiture de série la plus rapide de son époque. Les 1400 exemplaires vendus en 3 années représentent 6 fois les ventes de Ferrari sur la même période !