Carnet de route

Pour nombre d’amateurs, Giotto Bizzarrini reste un inconnu pourvu d’un patronyme un peu... étrange ! Et pourtant, il est l’ingénieur qui a posé les bases de la 250GTO chez Ferrari. Officine dont il prend la porte après le clash de 1961 entre Enzo et ses directeurs. Avec le soutien d’autres cadres de Ferrari, il fonde ATS et imagine la 250 GT Breadvan, une Ferrari concurrente des Ferrari officielles ! En 1962, via sa société Autostar, Lamborghini lui confie la conception de son fameux moteur V12. Dès 1963, il conçoit les Grifo A3L et A3C pour la nouvelle marque ISO Rivolta. L’année suivante, il reprend la commercialisation des A3C à son compte. Ce seront les Bizzarrini 5300 GT Strada et Corsa.

Certes, mais pour quoi faire ? Et bien tout simplement pour augmenter le volume de gaz aspiré lors de l’admission, c’est-à-dire lorsque le piston descend dans le cylindre et aspire le mélange gazeux (et idem pour l’échappement lors de la remontée du piston pour évacuer les gaz brûlés). En effet, pour un diamètre (alésage) de cylindre de 81 mm par exemple vous pourrez loger dans la culasse 2 soupapes de 40 et 33,1 mm (Golf 2 GTi 1.8 l) ou 4 soupapes de 32.7 et 28.7 mm (Golf 2 GTi 1.8 16S) soit respectivement des surfaces d’ouvertures d’admission + échappement de 21.16 cm2 et 29.71 cm2. Les 4 petites soupapes ouvrent un passage plus grand aux gaz duquel résulte une augmentation de la puissance délivrée par le moteur.

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